Un peu d'histoire

L'écosystème très riche de la région de Vancouver a procuré une variété de nourriture et de matériaux qui ont permis à une importante population d'amérindiens d'y vivre pendant plus de      10 000 ans. Un camp nommé « Wu'muthkweyum » (Musqueam), signifiant « peuple de l'herbe », près de l'embouchure du fleuve Fraser, remonte à 3000 ans. Les Squamishs vivaient dans des villages de la zone côtière.

Le capitaine espagnol José María Narváez fut le premier Européen à explorer le détroit de Géorgie en 1791. L'année suivante, en 1792, le capitaine de marine britannique George Vancouver rejoint l'expédition espagnole basée au fjord de Nootka sur la côte ouest de l'île de Vancouver puis explore le détroit de Géorgie, ainsi que Puget Sound. C'est lui qui prouvera, en compagnie de l'espagnol Dionisio Alcalá Galiano, que l'île de Vancouver est bien une île : d'où le nom de Vancouver en guise de reconnaissance.
                                                                                
La coupe des arbres notamment pour les mâts des navires fut la première industrie le long de la baie Burrard, où se situe aujourd'hui le port de Vancouver. La première scierie commença ses activités en 1863 à Moodyville (rebaptisée « North Vancouver » en 1915). La première exportation de bois de construction eut lieu en 1865 vers l'Australie. 

Gastown, nommé d'après l'hôtelier Jack Deighton (surnommé Gassy Jack – le bavard), fut une des premières places peuplées par les colons britanniques. On fit un arpentage le long de la baie Burrard pour une ville qui porterait le nom de « Hastings » et en 1870 ce fut le site d'une scierie appelée Hastings Mill. En 1870 le gouvernement colonial fit un arpentage pour une autre ville à Burrard Inlet qui serait nommé « Granville » à l'ouest de Gastown. 

En 1885, Granville, rebaptisé Vancouver en 1886, fut choisie par l'entreprise de chemin de fer Canadien Pacifique pour être la gare terminus la plus à l'ouest. L'arrivée du chemin de fer après une construction épique, stimulée par une compétition farouche, à travers les Rocheuses, permit une expansion rapide en raison de l'accès aux marchés d'Asie ainsi que le marché continental. 

Vancouver dépassa la capitale provinciale Victoria en population vers 1890 et elle est restée la ville la plus importante de la Colombie-Britannique jusqu'à nos jours.


Source: Wikipédia